La traversée de la Suisse et de l’Allemagne est une succession de paysages variés. C’est une région que nous n’avons jusqu’ici guère visitée et les enfants regardent avec curiosité les paysages qui défilent devant eux. Ils sont étonnés du nombre d’éoliennes que nous croisons en route ; l’Allemagne semble avoir davantage développé ce mode de production d’énergie.

Les autoroutes allemandes sont aussi une source d’étonnement – pour ne pas dire un choc : nous ne nous risquons pas à emprunter la file de gauche, qui semble servir de piste de décollage pour une quantité indénombrable d’Audi, Mercedes, BMW qui passent comme des boulets de canon. Je suis sidérée qu’il n’y ait pas d’accidents, leurs voitures doivent toutes avoir un système de détection de véhicules devant qui freine à la place du conducteur à temps, ce n’est pas possible autrement !

Autre source d’étonnement : le civisme des conducteurs. Sur ces autoroutes, pas de concours de ‘c’est moi qui passe en premier’, au contraire, on ne sent pas de pression des véhicules arrivant derrière nous lorsque nous changeons de file ou nous insérons en sortie d’aire, les conducteurs lèvent le pied et nous laissent passer. C’est reposant de ne pas avancer le couteau entre les dents… 


Nous faisons un stop à Francfort pour la nuit. Après 6h de conduite, il est 19h et nous sommes contents de nous dégourdir les jambes, prendre un repas chaud (en chambre, au moment où nous y passons, l’Allemagne confine encore plus drastiquement que la France) et dormir dans un lit avant de nous remettre en route demain !